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CONTRACTUELS/AESH

Réforme des retraites : pour les contractuels aussi, c'est non !

Réforme des retraites : pour les contractuels aussi, c'est non ! - SNCL

 

La Première Ministre a annoncé ce 10 janvier 2023 le report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans avec une accélération de l'augmentation de la durée de cotisation.

 

Ce projet de réforme va frapper de plein fouet l'ensemble des travailleurs et travailleuses, et notamment les personnels contractuels de l’Éducation nationale.  Elle met au jour la situation inacceptable qui les attend lorsque ces personnels parviennent à l’âge où ils devraient partir à la retraite. Les contractuels seront triplement pénalisés : 

 

  • L’allongement de la durée de cotisation leur est particulièrement préjudiciable du fait de leurs carrières davantage hachées et souvent incomplètes. Il leur faudra travailler jusqu’à 67 ans pour bénéficier d’une retraite sans décote.

 

  • Les temps incomplets imposés par le ministère donnent lieu à des salaires puis à des pensions de retraites incomplets.

 

  • Enfin, les agents contractuels sont soumis au régime général et non au régime des fonctionnaires : leur pension est calculée sur les 25 meilleures années et non sur les 6 derniers mois. 

 

Avec cette réforme, les contractuels, et particulièrement les AESH dont les salaires sont maintenus à des niveaux très insuffisants et dont les conditions de travail sont dégradées par les PIAL, vont devoir travailler plus longtemps pour des retraites toujours aussi basses.

 

Le report de l’âge et l'allongement de la durée de cotisation discriminent particulièrement les femmes et renforcent également les inégalités femmes-hommes : or les agents contractuels et les AESH sont très majoritairement des femmes, les effets de décote et les inégalités de pensions seront donc encore aggravés pour elles.

 

C’est pourquoi, comme l’intersyndicale fédérale, le SNCL appelle à une nouvelle journée de grèves et de manifestations interprofessionnelles le 31 janvier 2023 pour refuser le report de l'âge légal de départ en retraite et l'augmentation de la durée de cotisation. 

 

Notre syndicat appelle ainsi les agents contractuels à participer aux Assemblées Générales dans les écoles, les établissements et les services pour discuter des poursuites et faire que la date du 31 janvier marque encore une progression de la participation de toutes et tous contre cette réforme.  

 

 

 

 

POUR UNE HAUSSE URGENTE DE LA RÉMUNÉRATION DES AESH

POUR UNE HAUSSE URGENTE DE LA RÉMUNÉRATION DES AESH - SNCL

Le SNCL demande, dans une lettre intersyndicale, une audience au ministre pour travailler d'urgence sur la hausse de la rémunération des AESH. Celle-ci demeure largement insuffisante et place une partie de ces personnels dans des situations réelles de précarité.  

Retrouvez notre lettre en pièce-jointe. 

Le Spécial Contractuels 2022 est là !

Le Spécial Contractuels 2022 est là ! - SNCL

Vous trouverez ici un dossier spécialement conçu pour répondre aux principales questions qui se posent dans la carrière d'un enseignant contractuel. Pour toute information complémentaire, n'hésitez pas à nous contacter : 09.51.98.19.42 ou communication@sncl.fr

LE SNCL REVENDIQUE POUR LES AESH

LE SNCL REVENDIQUE POUR LES AESH - SNCL

MOTION SPECIALE

Accompagnants Elèves en Situation de Handicap 2021

 

Un état des lieux inquiétant :


Les actions de grève d’avril et juin 2021 ont mobilisé le SNCL pour exiger la satisfaction de revendications légitimes exprimées par les AESH (Accompagnants Elèves en Situation de Handicap). Membre de l’intersyndicale nationale et signataire de ses communiqués, le SNCL a alerté, y compris via un grand nombre de médias, de la situation inquiétante dans laquelle se trouvent ces personnels et auxquels, malgré nos multiples appels aux responsables de l’Éducation nationale (DASEN, recteurs, ministre) et aux préfets, aucune réponse sérieuse n’a été proposée pour régler de manière satisfaisante leur situation de plus en plus dégradée.


L’Institution, du fait de son indifférence vis-à-vis des revendications légitimes des AESH qui constituent de fait désormais plus d’un dixième de l’effectif de notre ministère, entérine leur précarité. Employés sous contrat le plus souvent courts voire très courts, les AESH ne sont pas reconnus et voient les conditions de l’exercice de leur travail auprès des élèves en situation de handicap se détériorer.


Depuis l’instauration du PIAL (Pôle Inclusif d’Accompagnement Localisé), l’exercice de leurs missions s’est encore sérieusement compliqué, avec des répercussions négatives inévitables sur les élèves pris en charge.


Le SNCL s’engage contre la précarité des collègues et contre le PIAL :

 
Le SNCL dénonce :


- la détérioration des conditions de travail des AESH depuis l’instauration des PIAL,
- leurs prises de fonction effectuées parfois sans contrat de travail,
- le non-renouvellement des contrats de personnels pourtant bien notés,
- le retard inadmissible de paiement des salaires des AESH,
- le refus de la prise en compte de l’ancienneté des AESH lors de la requalification ou de la prolongation de leur contrat.


Le SNCL exige :

- l’abandon de l’organisation par PIAL et de la mutualisation des moyens inhérente à ce fonctionnement,

- la reconnaissance du métier des AESH par la création d’un véritable statut pour ces derniers,

- la prise en compte de l’ancienneté des AESH lors de la requalification de leur contrat,

- la garantie d’un statut d’AESH titulaire de la Fonction publique à temps complet,
 

- l’augmentation significative des salaires des AESH, non seulement pour lutter contre leur précarité mais aussi pour leur assurer à long terme une pension de retraite décente,

- la régularisation de l’application de la grille d’avancement 2018, qui doit être réalisée avant la rentrée de septembre 2021. Ainsi, au premier de ce mois, l’application de la nouvelle grille pourra être étendue, 

- qu’une distinction soit faite entre entretien professionnel et avancement indiciaire, ce dernier devant se dérouler de façon automatique avec l’ancienneté acquise progressivement par l’agent,

- la généralisation de l’octroi de l’indemnité compensatoire CSG pour tous ces
personnels, et sa mise en paiement sans délais.


Le SNCL demande en outre que soit reconnue l’impossibilité pour les AESH de prendre à leur charge et en inclusion dans les classes le suivi de la totalité des profils d’élèves en situation de handicap. Certains de ces profils exigent des structures et réseaux d’accueil spécialisés qui doivent être rétablis, les AESH pouvant être appelés, s’ils le souhaitent, à travailler partiellement ou totalement au sein de ces structures plutôt qu’en inclusion en classe.

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Grenelle de l’éducation : une mascarade aussi pour les AESH


À l’annonce du Grenelle de l’éducation de mai 2021, il a été présenté comme une nouveauté un ensemble de mesures visant à augmenter le pouvoir d’achat des AESH :


Prestations sociales SIRIAS (Section Régionale Interministérielle Action Sociale) et CESU (Chèque Emploi Service Universel)


En vérité, ces dispositifs existaient déjà, et ce n’est qu’une des déceptions de cette pseudo revalorisation dont la forme définitive doit être produite en juillet prochain, avec un budget global de 40 à 70 millions d’euros… soit entre 28 et 49 euros de gain potentiel mensuel par agent ! Et il n’est même pas certain que ces montants soient nets de charges…


Le SNCL dénonce la poudre aux yeux du Grenelle de l’Education qui, comme pour les autres agents de l’Éducation nationale, s’apparente plus à du mépris qu’à une réelle considération.


Un statut clair, une grille indiciaire décente et une prise en compte progressive de l’expérience dans un parcours de carrière au sein de la Fonction publique sont les seules réponses à la hauteur de l’enjeu moral et financier que constitue la reconnaissance des AESH au sein de notre ministère.

 


Motion validée par le Conseil National du SNCL, sur une proposition élaborée en juin 2021 par Khalida BOULIL, Conseillère technique AESH auprès du Bureau National.

AESH : contre la précarité, contre les PIAL, en grève le 8 avril !

AESH : contre la précarité, contre les PIAL, en grève le 8 avril ! - SNCL

En réponse à l’obstination du ministre qui refuse de s’engager vers une amélioration des conditions d’emploi des AESH et en réponse à la dégradation de leur mission depuis la création des PIAL, les organisations CGT éduc’action, FNEC-FP-FO, FSU, SNALC, SNCL-FAEN, SUD éducation appellent les personnels à la grève le 8 avril.


Le ministre répète que l’inclusion scolaire des élèves en situation de handicap est une priorité de son ministère. Pourtant, il fait le choix de maintenir dans la précarité les 110 000 AESH qui jouent un rôle essentiel dans l’accompagnement de la scolarité de ces élèves.
Malgré la promesse faite il y a un an d’engager un chantier sur le temps de travail et la rémunération, les AESH continuent de subir des temps de travail incomplets, pour 24 heures de travail hebdomadaires, soit 60% en moyenne, pour un salaire net de 760 euros par mois. Donc en-deçà du seuil de pauvreté !


À défaut d’un cadre d’emploi reconnaissant leurs missions, ils et elles sont condamnée-s à exercer sous contrat, sans pouvoir accéder à un statut leur assurant une garantie d’emploi, de carrière et de formation. On est encore loin d’un véritable métier.


La mise en place des PIAL a considérablement dégradé leurs conditions de travail, puisque les AESH sont désormais appelé-e-s à intervenir dans plusieurs écoles ou établissements scolaires, à multiplier les accompagnements d’élèves. Ces services partagés demandant plus d’adaptabilité et de flexibilité, nuisent à la qualité de l’accompagnement, conduisant à un saupoudrage. Il s’agit surtout d’augmenter le nombre d’élèves accompagné-e-s en conservant le même nombre de personnels !


Un système perdant pour tous : AESH, élèves, enseignant-e-s et la réussite du service public d’éducation !
Nos organisations syndicales ont alerté l’administration de la situation alarmante des AESH à tous les échelons. L’exaspération, le sentiment d’abandon et la souffrance s’expriment partout et se traduisent par des mobilisations très suivies dans les départements, en particulier depuis la mise en oeuvre des PIAL.


Pour nos organisations, il y a urgence à :


- engager une revalorisation des salaires et la possibilité de contrats à temps complet pour permettre aux AESH de vivre dignement de leur travail :
- l’abandon des PIAL et de la politique de mutualisation des moyens
- créer un véritable statut de la Fonction Publique pour reconnaître le métier d’AESH
- recruter massivement des AESH pour permettre aux élèves ayant des notifications d’être accompagnés à hauteur des besoins


Le sort réservé aux AESH est le symbole d’une politique de paupérisation qui touche l’ensemble des personnels depuis 10 ans.


Les syndicats CGT éduc’action, FNEC-FP-FO, FSU, SNALC, SNCL-FAEN, SUD éducation :

- soutiennent tous les rassemblements appelés dans les départements le 24 mars ;
- appellent tous les personnels AESH à faire entendre leurs revendications à l’occasion d’une journée de grève nationale le jeudi 8 avril ;
- appellent tous les personnels de l’Éducation nationale à se joindre à cette mobilisation, à participer à cette grève au côté des AESH pour faire valoir l’ensemble des revendications en défense des postes, des statuts, des salaires en direction des IA-DASEN, des rectorats et du ministère.


L’intersyndicale appelle à la tenue d’intersyndicales locales pour préparer et réussir la grève du jeudi 8 avril.


Le jeudi 8 avril, soyons nombreuses et nombreux en grève, dans les manifestations et les rassemblements et en Assemblées Générales pour construire les suites de la mobilisation !


Pour un vrai statut, pour l’abandon des PIAL, toutes et tous devant les DSDEN, les rectorats et le ministère, en grève !


La satisfaction des revendications des AESH serait un point d’appui pour tous les personnels !