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Réintégration des soignants non vaccinés : déni de démocratie du gouvernement

Réintégration des soignants non vaccinés : déni de démocratie du gouvernement - SNCL

Le SNCL condamne la mascarade du gouvernement qui a tout fait, le 24/11 dernier, pour faire obstruction à la proposition de loi pour la réintégration des personnels soignants (inclus les PsyEN) ne présentant pas un schéma vaccinal complet.

La majorité des parlementaires était pourtant en faveur de ce projet de loi, qui aurait mis fin à plusieurs mois de privation injuste d’emploi et de salaire pour ces personnels. Mais se sentant en infériorité, les députés macronistes se sont abaissés à toutes les manigances pour faire obstruction aux débats : dépôt d’une avalanche d’amendements dérisoires, multiplication des prises de paroles et des suspensions de séance…   Fait rarissime, le gouvernement lui-même est venu se prêter à ce travail d’obstruction en déposant son propre amendement, dans le but manifeste d’empêcher l’assemblée nationale de poursuivre sa mission.

 

Cette situation injuste, qui perdure grâce à des procédés déloyaux, pénalise d’autant plus certains territoires tels que ceux de l’outre-mer, où peu de personnes présentent un schéma vaccinal complet (moins de 20% d’après des élus ultra-marins).

 

Rappelons que la France est l’un des derniers pays occidentaux à ne toujours pas avoir réhabilité ses personnels indignement privés d’emploi. La plupart des autres pays ont non seulement permis à leurs agents de reprendre le travail, mais ont également présenté des excuses officielles à ces personnels et entamé un processus d’indemnisation à leur égard.

 

 En Guadeloupe, Norman Gourrier, secrétaire général du SNCL, avait rencontré le député guadeloupéen Christian Baptiste, et avait apporté tout son soutien à ce projet de loi

 

Le SNCL renouvelle son soutien à l’ensemble des collègues psychologues concernés et particulièrement ceux de Guadeloupe, et entend bien ne pas s’en tenir là. Des actions vers le Conseil d’Etat et la Cour Européenne des Droits de l’Homme vont être menées afin de faire valoir les droits à l’emploi et à l’indemnisation de tous les personnels concernés.

 

Ne nous laissons plus confisquer la parole : défendons ensemble nos libertés et nos droits !

Du 1er au 8 décembre, pour les élections professionnelles, je vote SNCL ! 

 

 

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