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Guadeloupe : gardons la richesse des néo-titulaires !

Guadeloupe : gardons la richesse des néo-titulaires ! - SNCL

Le SNCL propose une alternative au barème CIMM pour le MAINTIEN DES STAGIAIRES et NEO-TITULAIRES dans leur département d'outre-mer d'origine.

C’est une problématique récurrente : avec la suppression de la clause de 1996 par Nicolas Sarkozy, les lauréats de concours ne peuvent plus rester automatiquement en Guadeloupe pour réaliser leur année de stage. En lieu et place, un dispositif de bonification appelé CIMM (Centre d’Intérêts Moraux et Matériels) permet d’obtenir des points à condition de remplir plusieurs critères spécifiques. Or, pour le SNCL, ce dispositif est caduc et ne permet plus aux natifs de l’île de pouvoir espérer se maintenir en Guadeloupe pour y enseigner après obtention de leur concours ; en effet, les critères validables sont trop nombreux et trop facilement atteignables y compris pour des métropolitains sans attache réelle en outre-mer. Une personne disposant d’un compte en banque et louant un local en Guadeloupe, par exemple, sera traité à l’égal d’une personne ayant père et mère sur l’île et ayant réalisé toute sa scolarité sur place.

Le SNCL a fait part à la rectrice d’un projet alternatif de bonification, tel qu’il le présentera prochainement au ministre de l’Education nationale : un barème progressif de 100 pts par critère validé, jusqu’à un maximum de 1000.

Les néo-titulaires, une manne de talents indispensables pour l’avenir de la Guadeloupe

Maintenir les titulaires sur notre académie n’est pas qu’une question de rapprochement familial ou d’intérêt court-termiste : c’est aussi le moyen de s’assurer une ressource précieuse pour l’efficacité du système scolaire guadeloupéen, le multilinguisme.

En effet, les néo-titulaires sont nombreux à être culturellement prédisposés à maitriser plusieurs langues, dont le créole et l’anglais. Or, les équipes enseignants de Guadeloupe manquent cruellement de professeurs capables de pratiquer ces langues en plus de français et de venir ainsi au secours des élèves en grande difficulté avec le français, voire totalement allophones, comme c’est le cas de 30% des élèves scolarisés dans le premier degré.

Maintenir nos lauréats, c’est donc aussi s’assurer, année après année, de faire grandir le plurilinguisme des professeurs, et de faciliter ainsi la scolarisation des élèves les plus éloignés des apprentissages, par le biais de l’anglais ou du créole.

Vous partagez notre point de vue ? Alors ne vous contentez plus d’approuver : aidez-nous à le faire valoir, et rejoignez-nous !

Du 1er au 8 décembre prochains, pour les élections professionnelles, je vote SNCL !

 

 

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